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Les Traces
2015 - 2023

Quentin Derouet a réalisé entre 2015 et 2023 différentes séries de tableaux, qui correspondent à plusieurs centaines de toiles et œuvres sur papier, uniquement réalisées avec des pigments issus de sa rose (rose brulée, rose macérée, rose diluée, rose pure).

 

L’artiste travaille sur les rives de la rivière du Tarn, dans l’Aveyron, dans son atelier à ciel ouvert. Il utilise les éléments tels que l’eau, le feu, le soleil comme complices à l’élaboration et à la modification de ses œuvres et des pigments issus de la rose.

 

Ces œuvres, depuis 2015 ont été exposées entre différentes institutions, comme au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice, au Musée Masséna, au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, au Kunst Merano Arte en Italie, au Pearl Art Museum de Shanghai ainsi qu’à la Villa Arson.

Les peintures de Quentin Derouet donnent à voir une révélation spontanée, elles se passent du filtre de l’intellect dans une expérience intraduisible et intersubjective qui nous rappelle que nous participons tous à une même chair du monde. Elles traduisent ce frémissement de l’être et des choses. Elles sont la manifestation d’une création continuée, en train de se faire, en perpétuelle poursuite d’elle-même, toujours inachevée, qui n’imite pas la réalité, qui « rend visible l’invisible et permanentes les choses les plus fugaces. »[i]. Elles sont un hymne à l’expérimentation de la couleur et possèdent une fonction primitive, cathartique et moderne  du pathos.  Elles sont le souffle, l’air, le feu et la terre, la vie, l’amour et la mort. Elles illustrent ce combat entre les forces de l’apollinien et du dionysiaque dans une tension érotique extrême ; elles s’ancrent profondément dans l’histoire de l’art et la littérature ; elles relient l’art rupestre aux écritures poétiques de Cy Twombly...

Rebecca François

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